Tout fraichement sorti de la crise de 2008 les banques doivent faire face à de nouveaux défis. Avant le Brexit, l’UE a facilité les transports frontaliers en instaurant par exemple le système de passeport européen pour les produits financiers. De plus, les marchés européens sont plus dépendants de leurs activités frontalières. Or, le Brexit reproche cela. Si des règles plus strictes doivent être mises en place pour les banques devant assurer les mêmes services à la clientèle qu’auparavant, elles devront se réorganiser en ce qui concerne les activités transfrontalières. Suite au Brexit, pas moins de 50 banques du Royaume-Uni ont décidé de quitter leur territoire et venir s’installer dans les villes européennes, candidates à l’adhésion des banques venues du Royaume-Uni. Ces villes candidates sont Bruxelles, Paris, Francfort, Dublin et Amsterdam. Toutefois, lorsqu’une banque étrangère envisage d’exercer une activité au sein de l’union européenne, elle doit non seulement obtenir une licence mais doit également pouvoir disposer d’une filiale indépendante dans les pays européens. A ce jour, environ 20 banques ont fait leur demande de licence pour l’euro zone. Il me parait dès lors assez clair que le Brexit constituera désormais un frein au développement des activités bancaires du Royaume-Uni.